Le Haricot, ou Haricot commun (Phaseolus vulgaris L.), est une espèce de plantes annuelles de la famille des Fabaceae (Légumineuses, Papilionacées), du genre Phaseolus, couramment cultivée comme légume. On en consomme soit le fruit (la gousse, dans les haricots verts ou « mange-tout »), soit les graines, riches en protéines. Le terme « haricot » s’applique à l’ensemble des parties consommées (gousse ou grain).

Cette plante joue, avec des espèces du genre Vigna originaires d’Afrique et d’Asie, un rôle important dans l’alimentation humaine comme source d’amidon (féculent), de protéines et dans la fixation biologique de l’azote. Elle fait l’objet de culture vivrière dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique latine, tandis que dans les pays développés, à côté d’une production limitée dans les jardins familiaux, s’est développée une culture en plein champ produisant soit des haricots secs pour la conserverie, soit des haricots verts.

Classification
RègnePlantae
Sous-règneTracheobionta
DivisionMagnoliophyta
ClasseMagnoliopsida
Sous-classeRosidae
OrdreFabales
FamilleFabaceae
Sous-familleFaboideae
TribuPhaseoleae
Sous-tribuPhaseolinae
GenrePhaseolus
SectionPhaseolus

Espèce : Phaseolus vulgaris L.1753

phylogénétique
OrdreFabales
FamilleFabaceae

La culture du haricot

Souvent présent dans les jardins familiaux, le haricot fait aussi l’objet de spéculation en grande culture. Il fait aussi souvent l’objet de cultures associées, semé en mélanges avec d’autres plantes, ou en cultures intercalaires, dans certains pays comme le Gabon. En Amérique latine, environ 70 % des cultures de haricots sont associées au maïs.

Le haricot se multiplie par semis, sur un terrain labouré.

Comme toutes les légumineuses, le haricot nécessite peu de fertilisation azotée, grâce à la présence de nodosités symbiotiques dans les racines qui permettent l’assimilation de l’azote de l’air. Cependant en fonction des réserves du sol et des précédents, ainsi que des exportations de la culture, fonction du rendement, une fumure adaptée peut être nécessaire, principalement phosphopotassique. Divers essais ont montré qu’une fumure azotée pouvait dans certaines conditions donner des résultats positifs. Le haricot est en outre sensible aux carences en divers oligo-éléments, notamment cuivremolybdènemanganèsezinc, et peu tolérant à la salinité.

C’est une plante très sensible au froid ; le feuillage gèle à partir de – 1 °C. Il faut attendre pour la semer que la température moyenne atteigne 15 °C, soit vers la mi-mai (dans l’hémisphère nord), plus tôt (fin avril) sous climat méditerranéen, plus tard (fin mai) sous climat continental. Les fortes chaleurs, plus de 32 °C sont préjudiciables au haricot, faisant avorter les fleurs et les gousses.

Le haricot préfère les sols neutres (pH optimum égal à 6,5), mais s’accommode de sols plus basiques. Pour une bonne levée, il est nécessaire de ne pas trop enterrer les graines et d’éviter les terres trop battantes, en effet, lors de la germination, les cotylédons sont soulevés hors de terre par la croissance de la radicelle.

En culture potagère, le semis, en poquets ou en sillons, se fait souvent avec des grains préalablement trempés. Ils lèvent plus ou moins vite, il faut alors biner une première fois puis une seconde 15 jours plus tard en butant les pieds jusqu’au niveau des premières feuilles et en créant une rigole pour l’arrosage. Il peut être utile de pailler.

Ravageurs

De très nombreux ravageurs sont susceptibles de s’attaquer aux cultures de haricots ainsi qu’aux graines entreposées, notamment des gastéropodes, des insectesacariens et nématodes. Graines de haricots parasitées par la bruche.

Les escargots et les limaces peuvent détruire complètement les plantules.

Le tétranyque tisserand, ou acarien jaune commun (Tetranychus urticae), attaque le feuillage les années sèches, provoquant sa décoloration et l’apparition de taches blanchâtres.

La mouche des semis (Delia platura), qui s’attaque à diverses plantes potagères et céréales, cause des dégâts sur les plantules par ses larves qui rongent cotylédons et bourgeon terminal, provoquant l’atrophie et la mort des plantes. La lutte nécessite le traitement des semences et du sol par divers insecticides.

Le puceron des racines (Triphidaphis phaseoli) affaiblit les plants de haricots et d’autres plantes potagères.

La bruche du haricot (Acanthoscelides obtectus Say) est un petit insecte coléoptère dont la larve, qui vit à l’intérieur des graines de haricot entreposées, pouvant provoquer des dégâts importants, lui est spécifique. Cet insecte a besoin d’une température supérieure à 14 °C pour se développer. S’il rencontre des conditions favorables, jusqu’à quatre générations peuvent se suivre dans un stock de graines et plusieurs larves peuvent occuper simultanément le même haricot. La lutte contre ce ravageur nécessite des traitements insecticides tant sur les cultures destinées à la récolte de graines, que sur les graines stockées, par fumigations sous vide.

Variétés cultivées

On recense de très nombreuses variétés locales de haricots. Plus de 14 000 cultivars ont été répertoriés. Le principal conservatoire de ces variétés est le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) situé à Cali en Colombie.

Certaines variétés amérindiennes sont toujours disponibles, tel le haricot grimpant Kahnawake, rare et toujours cultivé au sein de communautés, en compagnie de ses sœurs, par des gens dévoués à la préservation de ces plantes traditionnelles.

Quelques variétés de haricot grimpant sont cultivées uniquement pour leurs fleurs ou leurs graines décoratives.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haricot

Exemple du Haricot nain

Nom : Phaseolus vulgaris
Famille : Fabacées
Type : Annuelle

Hauteur
 : 40 à 400 cm
Exposition : Ensoleillée
Sol : Léger, pas trop humide

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